Le creu de la vague
Triste réveur insomniaque
il marche sur les idées reçues
De la pensée unique
Sans fond.
Allumant au hasard de ses gesticulations
Des petits feux d'opinions
Aux timides étincelles
Prises aux pièges de l'incompréhension et du sens du vent
il se voit ver de terre écervelé aux portes de la Cité
Et se demande parfois s'il est bon de réfléchir
Scrutant l'hypothétique mirroir aux alouettes
Pour pouvoir y plonger
Les mains offertes les yeux fermés
En oubliant de savoir nager.